alphabet arabe
L'alphabet (alif bae ya) arabe est composé de vingt-neuf lettres.
La majorité des lettres changent légèrement la forme de leur caractère en fonction
de leur position dans le mot (initiale, médiane ou finale) si elles sont jointes à
une autre lettre, ou bien si elles sont isolées. Seules les forme finales isolées
sont présentées ici.
ا ب ت ث ج ح خ د ذ ر
ز س ش ص ض ط ظ ع غ ف
ق ك ل م ن ه و ى ء
1 alef -
2 ba -
3 ta -
4 tha -
5 jim -
6 hha -
7 kha -
8 dal -
9 thal -
10 ra -
11 zayn -
12 sin -
13 shin -
14 sad -
15 dad -
16 tah -
17 zah -
18 ayn -
19 ghayn -
20 fa -
21 qaf -
22 kaf -
23 lam -
24 mim -
25 nun -
26 ha -
27 waw -
28 ya -
29 hamzah
L'arabe est une écriture consonantique. Cela se traduit par le fait que toutes
ces lettres, à l'exception du Alef, sont des consonnes. Le Waw et le Ya sont, elles,
des demi-voyelles, dans la mesure où elles représentent à la fois une consonne et
une voyelle: le Waw se prononce 'w' ou 'ou' alors que le Ya se prononce 'y' ou 'i'.
Ainsi, la racine trilitère 'KTB' arabe peut, selon le vocalisme, être lue 'katib'
lire, 'kitab' l'écrivain, 'kutub' les livres, 'kataba' il écrivit, etc.
Les voyelles brèves sont figurées par des signes diacritiques appelées Fathah
(son 'a': un petit trait au dessus de la consonne), Dammah (son 'ou': un petit Waw
au dessus de la consonne) et Kasrah (son 'i': un petit trait au dessous de la
consonne).
Dernière particularité de l'écriture arabe: elle s'écrit de droite à gauche.
Cette écriture, malgré le grave inconvénient que représente le fait qu'elle soit
consonantique, est toutefois considérée pour certains spécialistes plus adéquate
qu'aucune autre pour souligner les aspects syntaxiques et sémantiques de la langue
arabe. L'alphabet arabe met ainsi en évidence les aspects morphologiques et
phonétiques de la langue.
C'est que l'arabe est une langue dans laquelle les voyelles ne servent qu'à
préciser la fonction grammaticale du mot et non son sens. On a ainsi pu le voir
pour l'association des lettres 'K', 'T' et 'B' qui fait toujours référence à
l'écrit, les voyelles ne servant qu'à préciser le temps du verbe conjugué ou un
pluriel.
Ainsi l'absence de vocalisation, qui serait un handicap pour une langue
indo-européenne comme le français du fait de l'existence de nombreux mots
combinants plusieurs voyelles ou commençant par une voyelle, n'en est pas un pour
l'arabe, tout comme d'ailleurs l'autre grande langue sémitique qu'est l'hébreu.